Pantheon, Cinnamon, MATE, Budgie, Endless Mobile, Tizen Shell...: un bureau pour les gouverner tous!

Posté par  . Édité par Benoît Sibaud et palm123. Modéré par patrick_g. Licence CC By‑SA.
Étiquettes :
24
29
sept.
2014
Gnome

david.g a publié un journal sur divers bureaux tirés de GNOME :

Connaissez-vous le point commun entre Pantheon Desktop, Cinnamon, MATE, Budgie Desktop, Tizen Shell et Endless Mobile ?

La réponse: « ils sont tous issus des technologies du bureau GNOME. »

Pour certains, nés de la discorde provoquée par l'arrivée de GNOME 3, il y a maintenant 3 ans et demi, le changement de paradigme et les manques (supposés?) de cette nouvelle version ont enflammés les débats. Sont alors apparus une petite flopée de nouveaux projets.

Depuis GNOME 3 et GNOME Shell ont bien évolué, il existe même une déclinaison « Classic » du Shell et des dizaines d'extensions pour le modeler à souhait. Mais les dérivés sont toujours là. Il était donc temps d'en faire une rapide cartographie.

Pantheon Desktop

Pantheon est le bureau de la distribution elementary OS, il inclut sa propre suite d'applications (gestionnaire de fichiers, émulateur de terminal, calculatrice, …).

L'objectif de Pantheon est d'être simple et beau, tout un programme!

Pantheon

Cinnamon

Cinnamon est le bureau de Linux Mint, lui aussi inclut sa suite d'applications, comme par exemple Nemo son gestionnaire de fichiers et ses propres outils de configuration.

L'objectif de Cinnamon est de proposer une expérience utilisateur dite "classique" en utilisant les nouvelles technologies introduites par GNOME 3.

Cinnamon

MATE

L'autre bureau conçu pour Linux Mint. MATE démarre là où GNOME 2 s'est arrêté.

Son objectif est donc de fournir une expérience utilisateur similaire à celle de GNOME 2 tout en modernisant les bibliothèques logiciels utilisées. Le projet maintient aussi bon nombre d'applications issues de son aîné (gestionnaire de fichiers, émulateur de terminal, visualiseur d'images, …).

MATE

Budgie Desktop

Autre distribution, autre bureau : Budgie est le bureau de la distribution Evolve OS avec comme originalité de proposer à l'utilisateur le choix entre deux paradigmes.

C'est encore assez expérimental, mais on peut donc avoir deux expériences utilisateur différentes. Une première qui n'est pas sans rappeler l'expérience utilisateur de Chrome/Chromium OS.

La seconde, plus classique, proche de Cinnamon.

Hormis son lecteur multimédia personnel (Budgie Media Player) il repose sur les applications GNOME 3 et sur les applications Chrome.

Budgie

Tizen Shell

Présenté par Intel il y a plus d'un an, Tizen Shell devrait proposer une version étendue de GNOME Shell avec des extensions spécifiques. Il y a pour le moment très peu d'infos sur le sujet. Est-il encore développé ? Sortira-t-il avec Tizen OS 3.0 ? Nous verrons.

Tizen Shell

Endless Mobile

Autre projet lui aussi un peu secret et encore en gestation, il s'agit d'un futur système d'exploitation créé par Endless Mobile.

Un système d'exploitation orienté mobilité et systèmes à faible coût. Il sera basé sur Debian et embarquera une version modifié du bureau GNOME.

Endless semble se donner les moyens de ses ambitions, en ayant, par exemple recruté parmi les meilleurs contributeurs au projet GNOME (Emmanuele Bassi, Cosimo Cecchi, Jasper St. Pierre).

Sans parler du défunt Consort Desktop, mort avec la distribution SolusOS ou d'Unity qui est en passe de s'affranchir des dernières briques qui le reliait à GNOME.

Mais au final, maudite fragmentation ? ou choix bénéfique pour l'utilisateur ?

Aller plus loin

  • # hmm

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

    d'Unity qui est en passe de s'affranchir des dernières briques qui le reliait à GNOME.

    Plus d'informations la dessus? Pour moi, Unity est réécrit en Qml mais j'ai du mal à croire que Canonical va réécrire tous les applications dispo sous Ubuntu en Qml… D'ailleurs, je comprend pas trop ou va Canonical avec ce nouvel Unity.

    • [^] # Re: hmm

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4. Dernière modification le 29 septembre 2014 à 14:42.

      Plus d'informations la dessus? Pour moi, Unity est réécrit en Qml mais j'ai du mal à croire que Canonical va réécrire tous les applications dispo sous Ubuntu en Qml… D'ailleurs, je comprend pas trop ou va Canonical avec ce nouvel Unity.

      Pas toutes les applis dispo. Mais les principales applis composant le bureau d'Ubuntu, oui. De disponible par exemple, tu as déjà le system settings, le terminal, le file explorer, le lecteur de musique, etc.

      Et où ils vont ? C'est simple, ils essaient d'être à Linux, ce qu'est OS X à FreeBSD.

      • [^] # Re: hmm

        Posté par  . Évalué à 1.

        Il y a du boulot. Pour avoir utilisé Unity, c'est infinimment moins fluide que G-Shell et ça progresse moins vite

        • [^] # Re: hmm

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Il y a du boulot. Pour avoir utilisé Unity, c'est infinimment moins fluide que G-Shell et ça progresse moins vite

          C'est bien pour cela qu'Unity est en train d'être re-codé en Qt. Et oui, cela progresse moins vite, mais c'est parce que Canonical veut refaire le monde avec peu de moyens.

    • [^] # Re: hmm

      Posté par  . Évalué à 1.

      https://wiki.ubuntu.com/Touch/CoreApps

      En gros ils essayent de réécrire toutes les apps "core" en QML pour ubuntu touch. Le SDK permet de faire des applis qui s'adaptent à n'importe quel taille d’écran. Certaines de ces applis peuvent déjà être installées sur la version desktop d'Ubuntu.

      • [^] # Re: hmm

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Oui, sauf que ce qu'ils codent, ce sont des applications avec une interface de téléphone, wait and see…

        • [^] # Re: hmm

          Posté par  . Évalué à 1.

          En soit, si ton SDK est bien fait et que tu fais ton IU correctement (genre, pas de positionnement fixe et toussa), tu peux utiliser un même langage pour décrire la même interface sur un téléphone et un ordinateur de bureau.
          Je ne vois pas le problème.

          • [^] # Re: hmm

            Posté par  . Évalué à 2.

            C'est le toolkit qui va revoir l'ergonomie pour que l'application soit utilisable aussi bien au doigt sur un petit écran qu'à la souris et au clavier sur un grand écran ?

            BeOS le faisait il y a 20 ans !

            • [^] # Re: hmm

              Posté par  . Évalué à 1.

              Les applications que j'utilise le plus souvent sur mon téléphone sont le lecteur de PDF, le navigateur Web et le client SMS.
              Entre ceux-la et leurs équivalents bureau, je ne vois pas beaucoup de différence.
              Les différence importantes sont:
              PDF:

              • Sur le téléphone il ouvre automatiquement un dialogue d'ouverture de fichier, pas sur l'ordi fixe
              • Le dialogue est d'ailleurs un dialogue custom et non un dialogue "standard" comme sur l'ordi fixe
              • Sur le bureau, j'ai plusieurs options comme la navigation par signet/vignettes qui ne sont disponible sur le téléphone. Ces options sont disponibles à partir d'un panneau latéral dans le cas du desktop.

              navigateur Web:

              • On peut juste noter que la barre d'adresse et la barre des onglets sont inversé

              client SMS (que je compare à un client de messagerie):

              • Quand je sélectionne un contact, je perçoit le comportement d'ouverture de fenêtres standard pour la plateforme (nouvelle fenêtre libre dans le cas du desktop, fenêtre "superposée" dans le cas du mobile)
              • Les options disponibles dans le GNOME Shell/le haut de la fenêtre sont disponible en-haut/en-bas de le fenêtre avec des icônes au lieu de texte (et encore, le GNOME utilise de plus en plus d'icône lui aussi)

              Dans le cas du lecteur PDF, on retrouve surtout le fait que Android est une plateforme avec très peu d'uniformité (dialogue). Les panneaux latéreaux peuvent être remplacés par un dialogue superposé. Finalement, le comportement lors du lancement peut être facilement configuré (le fichier de config contient dans le cas de l'appli mobile une valeur qui change).
              Dans le cas du navigateur Web, je pense que c'est surtout une question de goût.
              Dans le cas du client de messagerie, j'ai déjà montré que ce sont les même infos qui se retrouvent surtout à un autre emplacement.

              La question est maintenant, s'il est possible d'avoir un SDK qui permet de décrire des fenêtres de manière uniforme et qui appelle alors les fonctions de la plateforme qui vont bien.
              Je pense avoir entendu que Qt5 supporte(ra) Android. Ils ont du se poser des questions similaires, non ? Je suppose (et espère) que Qt pour Android utilisera des QWidgets pareil et que le QFileDialog utilesera la fonctionalité d'Android d'utiliser d'autres applications en tout cas.

              Après, je ne connait rien en création de toolkit et tout ça, donc je fait mes suppositions d'arrogant qui n'y connait rien.

  • # Chercher les réponses sur le terrain

    Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 29 septembre 2014 à 17:11.

    Mais au final, maudite fragmentation ? ou choix bénéfique pour l'utilisateur ?

    Plutôt d'en débattre théoriquement, je vous invite à aller sur le terrain ("get out of the building") pour voir qui des avantages ou des inconvénients de la fragmentation l'emporte.

    Un bon terrain d'observation est l'ubuntu install paris qui a lieu régulièrement à Paris dans la cité des sciences.
    Des dizaines de bénévoles qui ont en moyenne une expérience très respectable de GNU/Linux aident les nouveaux à switcher de Windows à Ubuntu. Formidable en soi ! Mais comme le monde GNU/Linux est très fragmenté, seule un minorité d'entre eux utilise la configuration particulière de gnu/linux dont ils sont censés faire la démonstration aux novices. Ce qu'on peut observer, c'est que bien souvent, quand surgit un problème, le démonstrateur se trouve bien souvent à dire "attends, moi je suis un utilisateur de YY, je ferais comme ça pour résoudre ce problème, mais on ne fait pas comme ça sur ta distribution/ton bureau/…. Bon, je vais essayer de trouver quelqu'un qui s'y connait".

    ça n'a rien de très étonnant, c'est ce qu'on attend des conséquences de la non-application du principe du dogfooding.
    Plus de choix, c'est toujours bon nous assène t'on.
    Mais bien vite, on est rattrapés par la réalité que maintenir un nombre exponentiel de configurations a un coût, lui aussi exponentiel.

    Organizations which design systems … are constrained to produce designs which are copies of the communication structures of these organizations
    http://en.wikipedia.org/wiki/Conway's_law

    La loi de Conway s'applique très bien au monde Linux. Regarder comment il est organisé (un patchwork de projets indépendants), c'est comprendre le résultat (le monde GNU/Linux est, et va sans doute rester une boîte à outils parfois de grande qualité dans laquelle des grandes boîtes vont piocher pour faire des produits cohérents).

    • [^] # Re: Chercher les réponses sur le terrain

      Posté par  . Évalué à 5.

      J'ai un peu l'impression, quitte à utiliser cette expression qui peut être récupérée pour soutenir des thèses totalement opposées, de la plus progressiste à la plus réactionnaire :), qu'il s'agit un peu d'une pensée unique dans le monde Linux, que de soutenir que, "plus de choix, c'est mieux".

      En dehors de nous autres qui aimons bien bidouiller (enfin, après 15 ans de tests / comparaisons de distros / DE, on commence à se dire qu'on n'a qu'une vie , bordel, mais on aime tellement le logiciel libre…), dans la "vie réelle" (car j'imagine que le but n'est pas de nous palucher sur nos softs mais de contribuer à ce qu'ils se diffusent), eh bien, il est extrêmement difficile de faire comprendre à quelqu'un d'intéressé par la philosophie de logiciel libre qu'il va devoir choisir entre, allez pour pas trop se disperser, Unity/XFCE/Cinnamon/KDE/Gnome/Elementary (pour garder les principaux), mais que bon, ç'ui là est sex mais plante, ç'ui là est super complet mais difficile à maîtriser et tel bug est chiant, mais si tu veux éviter tel bug tu prends ç'ui là qui est plus stable, quoique il a des vieux bugs pas corrigés mais il fait pas tel truc, mais ç'ui là fait bien tel truc et marche bien, quoique ça dépend si ton hardware est bien supporté, mais en dernier recours t'as ç'ui là qui est conservateur et cool mais y'a une version de temps en temps où ça part en couille, enfin bon, prends donc ç'ui là, stable léger et rapide, quoique les applis sont tellement minimalistes que finalement elles sont quand même plus lentes à l'utilisation même si ça prend moins de ram… Bon allez zou, prends l'environnement intermédiaire, ni daté ni à la pointe. Ouais OK, le bureau est incroyable est ultra extensible mais le filemanager et les lecteurs de documents semblent dater du siècle dernier. Allez allez, ç'ui là est beau, rapide, stable, ressemble à OSX et tout ! Emballez c'est pesé ! Euuuhh, c'est bien gentil, mais je perds 5 secondes à chaque fois que je veux changer de fenêtre :) Je dis des trucs bidons mais je pourrais donner des cas concrets sans aucune difficulté :)

      Certes, plus de choix = plus de possibilités pour les codeux de s'exprimer, expérimenter, mettre les mains dans le cambouis, maîtriser ce qu'il font etc. Ça c'est le côté "+", puisque le but c'est qu'ils soient motivés et heureux de faire ce qu'ils font (quoique, ça c'est surtout pour les bénévoles). Mais le "-" c'est quand même que finalement, faut tout refaire 15 fois, qu'une fraction de la minuscule fraction des utilisateurs Linux utilisera leur système, qu'il y aura toujours plein de manques parce que ceci a été fait ici et pas là etc. Et ça, c'est démotivant, j'ai lu différents développeurs qui avaient ce point de vue.

      Donc l'intérêt de la dispersion n'est à mon sens ni évident pour les développeurs, ni évident pour les utilisateurs. Vous allez me dire : te prends pas la tête, choisis un système et tu t'y tiens. Ouais, faut accepter que la perfection ne soit pas de ce monde. Ou encore : te prends pas la tête, passe du côté obscur de la force. Ben non, ça je peux pas, je veux vivre autant que faire se peut en cohérence avec mes principes…

      • [^] # Re: Chercher les réponses sur le terrain

        Posté par  . Évalué à 2.

        Tout à fait…

        Du coup, je développe des solutions sur des serveurs qui utilisent des distributions linux (essentiellement debian et ubuntu), mais ma machine quotidienne est un macbook pro avec Os X dessus…. Au bout d'un moment, j'ai voulu avoir une machine qui simplement marche sans que j'ai à faire quoi que ce soit dessus….

        Et quelque part, cette acceptation du principe de réalité me consterne.

        • [^] # Re: Chercher les réponses sur le terrain

          Posté par  . Évalué à 4.

          C'est un faux dilemme, tu n'a pas le choix entre changer de distribution/DE toutes les 6 semaines et passer à un OS propriétaire. Tu peux changer de DE à toutes les versions de ton OS propriétaire (Windows c'est de toi que je parle) et tu peux utiliser une distribution simple et ne pas trop en changer (pour mon exemple (mais il n'y a probablement pas qu'avec Debian que l'on peut faire ça) je suis sur Debian stable que je ne réinstalle jamais, je reste en stable, jusqu'à 1 mois ou 2 après le début du freeze de testing).

          Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

          • [^] # Re: Chercher les réponses sur le terrain

            Posté par  . Évalué à 1.

            J'imagine qu'il considère qu'aucune distro / aucun environnement ne lui convient…

            Pour ma part, je n'en suis quand même pas là, je considère juste que cela pourrait être bien mieux et bien moins prise de tête avec moins de dispersion.

            En ce moment, je ne crois plus en grand chose. J'espère que la communauté KDE aura réellement appris de ses erreurs (on dirait un peu, avec plasma LTS & co)…

            • [^] # Re: Chercher les réponses sur le terrain

              Posté par  . Évalué à 3.

              voilà les points qui m'ont fait basculer du côté obscur de la force :

              • installer la dernière version des logiciels courant ( firefox, thunderbird, libreOffice, vlc ) sans avoir à outrepasser (et bien trop souvent hélas casser ) le système de packaging de la distribution
              • mettre à jour la version de l'OS sans avoir peur de tout planter
              • brancher un disque dur externe et avoir une sauvegarde de l'ensemble du système en 1 clic (oui, UN SEUL)
              • avoir une sauvegarde de la totalité du système qui permet de faire un restauration en cas de crash en un seul clic (oui, un seul). C'est du vécu, et ça sauve la vie
              • pouvoir utiliser certaines applis propriétaire dont je me sers couramment, sans double boot et sans tuer le chien : lightroom par ce qu'il n'y a pas d'équivalent pour un vrai flux de production photo, photoshop par ce que tant que Gimp n'aura pas de support du 16bit/pixel, c'est mort, etc…

              En résumé, ça marche "out of the box"

              Avec les plus ergonomiques d'OSX qui sont très très bien pensé au niveau de la gestion du trackpad et du multitouch (faut avoir essayé pour comprendre, avant, je n'en voyais pas l'avantage)

              C'est fermé, propriétaire, ça craint, c'est pas libre, mais c'est des dizaines d'heure de gagné au quotidien.

              Au départ, j'avais un peu honte, mais maintenant j'assume mes contradictions

              Avant, j'étais schizophrène, maintenant nous sommes guéris.

              • [^] # Evaluation ?

                Posté par  . Évalué à 2.

                Tiens, pourquoi évaluer le précédent commentaire négativement ? C'est un retour d'expérience qui explique des motivations concrètes et un choix fait avec une certaine tristesse.

                Je ne crois pas avoir été non constructif. Juste avoir précédent des motivations. Je pensais que l'expérience pouvait faire avancer le débat.

              • [^] # Re: Chercher les réponses sur le terrain

                Posté par  . Évalué à 2.

                Je comprends bien et ne jetterai pas la pierre bien sûr ! Tout dépend de ses propres contraintes. Moi c'est de l'utilisation personnelle, je peux me permettre que certaines choses ne soient pas constamment optimales (même s'il y a d'autres avantages quand même).

                Pour ton premier point, de plus en plus de distros font des backports, notamment Ubuntu dans sa version LTS, maintient déjà les applis Mozilla par exemple (sans avoir à ajouter quoi que ce soit). Pour les autres points les réponses sont plus nuancées et je ne me hasarderai pas à y répondre ne maîtrisant pas les sujets en question :)

                Ah oui juste un point quand même, qui me semble primordial : jamais Linux n'a été aussi accessible, avec autant de support.

                • [^] # Re: Chercher les réponses sur le terrain

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  Je voulais compléter avec ça : les solutions vraiment "one click" ou l'existence de tel ou tel soft découlent de cela : l'adoption ou non par le max de gens. Le serpent qui se mord la queue en somme :)

                  Dans mon entourage, y'a quand même pas mal de personnes qui ont failli à un moment donné jeter l'éponge à cause de la guerre des DE, plus particulièrement de tout ce qui a découlé de la scission avec Gnome 3 et des solutions semi-abouties qui sont arrivées / ou des erreurs de Canonical. Un gâchis vraiment énervant. Des gens qui ont mis un KDE 4.0/1 qui merdait complètement ; des gens qui ont fait une update et se sont retrouvé avec une Ubuntu qui marchait plus ou avec un Unity pas du tout abouti etc. Du gâchis inutile. J'ose imaginer que les acteurs concernés ne feront plus le même genre d'erreur vu comme ils sont attendus au tournant, mais je ne suis pas sûr :)

              • [^] # Re: Chercher les réponses sur le terrain

                Posté par  . Évalué à 3.

                Au départ, j'avais un peu honte, mais maintenant j'assume mes contradictions

                J'ai sincèrement pas de problème avec ça. Personnellement je n'utilise pas de système propriétaire parce que je suis très attaché à la mon gestionnaire de fenêtre et par simplicité1. Je reste un bidouilleur et je n'ai pas de problème pour les quelques trucs un peu touchy de ma distrib' (la restauration).

                Avant, j'étais schizophrène, maintenant nous sommes guéris.

                Ça c'est du dédoublement de personnalité pas de la schizo.


                1. Je vois trop de gens s'embêter avec des questions de licences autour de moi (est-ce que si je change ma carte mère, ça invalide ma licence ?), je préfère garder les problèmes sur un terrain purement technique avec le quel je suis familier. 

                Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.